Le snooker féminin

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SOMMAIRE
Histoire du snooker féminin
Organisation du circuit mondial féminin : la WWS
Compétitions féminines mondiales : circuit WWS – circuit IBSF
Compétitions continentales : Europe (EBSA) – Afrique (ABSC) – Chine (ACBS) – Asie/Pacifique (APSBF) – Jeux asiatiques (Asian Games), françaises
Classements des joueuses : modalités dernières MAJ des classements
Biographie des joueuses

Histoire du snooker féminin

Maureen Baynton
Maureen Baynton

Les toutes premières années 
Dès le début des années 1930, les femmes ont commencé à concourir dans des compétitions qui leur étaient spécifiquement réservées. 
Le premier championnat amateur féminin de l’histoire a eu lieu en 1933 en Grande-Bretagne. Cet évènement s’est perpétué au fil des années, à l’exception de la période 1939-1946 pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses championnes les plus prolifiques figurait Maureen Baynton.

1976-1990
Le premier Championnat du monde féminin de snooker de l’histoire a débuté en 1976 et reste toujours d’actualité à nos jours.
Avec la mise en place de la WLBSA en 1981, devenue ensuite WWS, le snooker féminin allait prendre son essor avec l’instauration d’un calendrier annuel de compétitions féminines, comme dans le circuit principal du WST.

1991-2009
En 1991, lorsque le circuit pro est devenu accessible pour tout joueur, quel que soit son sexe, moyennant simplement un droit d’entrée, six joueuses ont alors rejoint les hommes pour y concourir : Ann-Marie Farren, Allison Fisher, Stacey Hillyard, Georgina Aplin, Karen Corr et Maureen McCarthy. Après 4-5 saisons cependant, estimant ne pas recevoir la même considération que les hommes, certaines d’entre elles ont choisi d’aller aux Etats-Unis exercer leur talent sur le circuit WPBA (World Professional Billard Association) en jouant au billard, avec quelques succès remarquables pour certaines d’entre elles, Kelly Fisher et Karen Corr notamment.

2010-2020
Bien que le circuit féminin a toujours été ouvert aux joueuses de toutes nationalités, il a été largement dominé par les joueuses britanniques au cours de ses 30 premières années.
Au début des années 2010 cependant, on va assister à l’émergence d’une nouvelle vague de talents venus d’Asie, et en particulier de Hong Kong. Ce fut le cas d’abord de Jaique Ip Wan Ip qui remportait le tournoi Agnes Davies Memorial de 2012, mais surtout de Ng On Yee qui devenait championne du monde en 2015 (puis en 2017 et 2018). Plus récemment, ce sont deux thaïlandaises qui ont remporté le championnat du monde, Mink Nutcharut en 2022 et Baipat Siripaporn.

Depuis 2021
Depuis la saison 2021-2022, la gagnante du championnat du monde féminin et la 1ère au classement mondial féminin obtiennent le droit de concourir dans le circuit principal WST.
Ce fut le cas, pour la saison 2021-2022, de Reanne Evans et Ng On Yee, en 2022-2023 de Rebecca Kenna et Mink Nutcharut, en 2023-2024 de Reanne Evans et de Baipat Siripaporn, en 2024-2025 de Bai Yulu et Mink Nutcharut.

Organisation : la WWS

Filiale de la WPBSA, la WWS (World Women’s Snooker) est une association qui gère le snooker féminin professionnel au niveau mondial et organise ses propres compétitions chaque saison qui (pour certaines) peuvent faire remporter des gains financiers (championnat du monde féminin), mais surtout permettre aux meilleures de gagner leur place dans le circuit WST.
Le circuit WWS compte actuellement plus de 170 joueuses, issues d’une trentaine de pays. 

Mandy Fisher
Mandy Fisher

La présidence est assurée depuis 2023 par Mandy Fisher

Historique
Fondée en 1981 sous le nom de WLBSA (World Ladies Billiards and Snooker and Association), puis de WLBS (World Ladies Billiards and Snooker), l’association mondiale féminine est devenue WWS en 2018 après s’être affiliée à la WPBSA en 2015.
Depuis la saison 2021-2022, la championne du monde féminine et la première du classement mondial féminin gagnent leur place dans le circuit WST pour deux saisons.
Ce fut le cas, en 2021-2022, de Reanne Evans et de Ng On Yee qui étaient alors les deux premières du classement féminin. En 2022-2023, c’était le tour de Mink Nutcharut (championne du monde) et de Rebecca Kenna (1ère du classement). En 2023-2024, Baipat Siripaporn (championne du monde) et Reanne Evans (1ère du classement).

Classement des joueuses

Gérés par la WWS (World Women’s Snooker), et en vigueur depuis 1983, le circuit mondial féminin compte deux types de classements principaux, tout comme dans le circuit WST : un classement mondial « glissant » sur deux ans et un classement annuel, basés tous deux sur un système de points. Il existe aussi un classement pour les joueuses U21 et séniors
Le classement mondial
Mis à jour après chaque tournoi classant, selon un système glissant sur deux ans, ce classement permet de déterminer les têtes de série pour les tournois suivants et, depuis 2021, la lauréate qui peut intégrer le circuit principal du WST.
Selon leurs performances, chaque tournoi procure aux joueuses des points sur lesquels se base ce classement.
Rappel sur le « système glissant » : chaque joueuse acquiert un nombre de points correspondant au total de points cumulés pendant les deux dernières saisons, les points obtenus à l’issue d’une compétition remplaçant ceux obtenus lors de cette même compétition il y a deux ans. 
Prenons un exemple : une joueuse gagne un tournoi en 2017 et remporte 10.000 points pour sa performance. A la même date en 2019, supposons qu’elle gagne à nouveau le tournoi, et donc 10.000 points à nouveau, ces points remplaceront alors ceux de 2017, et son classement ne changera donc pas. Si, par contre, elle ne gagne pas le tournoi, son classement baissera automatiquement. Admettons qu’elle ne remporte que 1000 points à ce tournoi en 2019, les 10.000 points gagnés en 2017 seront supprimés et remplacés par les 1000 points gagnés en 2019. 
Nouveau système de classement mondial
A partir de la saison 2023-2024, WWS (World Women’s Snooker) va tester un nouveau système de classement. Seront pris en compte les 14 meilleurs résultats au cours des deux ans, incluant tous les points gagnés au cours du championnat du monde. Ceci permettra de ne pas pénaliser les joueuses qui auraient raté quelques événements.
Le classement annuel
Mis à jour après chaque tournoi classant, il permet de déterminer les joueuses qui peuvent concourir dans le championnat du monde féminin.